Combien y a-t-il d'animaux dans le monde

Selon l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), en 2024, il y aurait autour de 1.565.855 d'animaux. Voici le nombre d'espèces de chaque classe :

• Mammifères : 6 736
• Oiseaux : 11 195
• Reptiles : 12 263
• Amphibiens : 8 776
• Arachnides : 95 966
• Coraux : 5 641
• Crustacés : 90.820
• Poissons : 36.953
• Insectes : 1.053.578
• Mollusques : 87.254
• Autres invertébrés : 156.447

La diversité des espèces animales dans le monde est un sujet complexe et en constante évolution. Même si les scientifiques ont décrit et catalogué une fraction des espèces existantes, on estime qu'on connait juste une toute petite partie de la biodiversité globale. L'impossibilité de dénombrer avec précision toutes les espèces est due à plusieurs facteurs, comme l'extinction avant qu'elles n'aient pu être identifiées. La classification taxonomique, dont Carl von Linné a été le pionnier au XVIIIe siècle, reste fondamentale, mais la science d'aujourd'hui est confrontée à d'importants défis pour identifier de nouvelles espèces.

L'utilisation de techniques modernes, telles que le séquençage de l'ADN environnemental, permet d'identifier les organismes à partir de leurs empreintes génétiques dans l'environnement, ce qui facilite la détection d'espèces inconnues. En outre, l'extrapolation des données provenant de groupes taxonomiques connus permet d'estimer la biodiversité totale. L'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN) met à jour le registre des espèces chaque année, mais la liste est incomplète.

L'UICN a documenté plus de 46.300 espèces menacées d'extinction, ce qui représente autour de 28% de toutes les espèces qui ont été évaluées. En effet, la Terre est actuellement confrontée à son sixième épisode d'extinction massive, et l'on estime qu'un million d'espèces pourraient disparaître au cours des prochaines décennies. Sur le nombre total d'animaux classés comme menacés, 27 % sont des mammifères, 41 % des amphibiens, 37 % des requins et des raies et 21 % des reptiles.

L'activité humaine est la principale cause de cette crise, des facteurs tels que la destruction des habitats, la surexploitation des ressources, la pollution et le changement climatique contribuant de manière significative à la perte et diminution de la biodiversité. Des espèces telles que Gallotia stehlini et l'éléphant de Bornéo (Elephas maximus borneensis) ont vu leurs populations décliner de manière drastique, tandis que d'autres, comme le lynx ibérique (Lynx pardinus), ont vu leur statut s'améliorer grâce aux efforts de conservation.

Le changement climatique constitue également une menace sérieuse pour la biodiversité. On estime que jusqu'à 35 % des espèces animales pourraient disparaître à l'état sauvage d'ici à 2050 si les émissions de gaz à effet de serre continuent d'augmenter. La réduction de ces gaz sera cruciale pour la préservation de la faune et de la flore.

Selon l'Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), en 2021 étaient enregistrées autour de 2,13 millions d'espèces. Cependant, ces chiffres ne représentent qu'une fraction de la biodiversité réelle. On estime que le nombre total d'espèces pourrait se situer entre 5 et 10 millions, et si l'on inclut les organismes microscopiques, tels que les bactéries, les chiffres pourraient atteindre des milliards. Notamment, Wiens (2021) mentionne que les estimations du nombre réel (à la fois décrit et non décrit) ont varié de quelques millions à des milliards.

L'estimation du nombre total d'espèces se fait souvent en comparant des groupes bien étudiés, tels que les oiseaux et les papillons, à des groupes moins explorés. Cette extrapolation permet aux scientifiques de faire des déductions sur le nombre d'espèces non découvertes. D'autre part, l'un des principaux obstacles auxquels les scientifiques sont confrontés dans le dénombrement des espèces est l'immensité des habitats inexplorés, en particulier dans les régions difficiles d'accès telles que les forêts tropicales et les profondeurs de l'océan. De plus, les organismes microscopiques représentent un défi supplémentaire, car leur mutation et leur reproduction rapides compliquent leur classification et leur estimation.

Le processus de spéciation, qui donne naissance à de nouvelles espèces, est un autre aspect important. Ce processus peut se produire lorsque des populations d'une même espèce sont isolées géographiquement, ce qui permet une évolution divergente.

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