Ère de l'ébullition mondiale : Définition, conséquences et solutions

L'ère de l'ébullition mondiale est un terme utilisé pour faire référence à l'époque actuelle caractérisée par des températures jamais vues auparavant. Cette ère a été déterminée par le fait que le mois de juillet a connu les trois semaines les plus chaudes des 120 000 dernières années ou, en d'autres termes, le mois le plus chaud depuis qu'on tient des registres climatiques.

L'Organisation météorologique mondiale et le Service climatologique européen Copernicus ont classé ce phénomène comme étant sans précédent et remarquable.

António Guterres, secrétaire général des Nations unies, a déclaré que le changement climatique était terminé et que nous étions entrés dans l'ère de l'ébullition mondiale. Par conséquent, bien que ces deux termes puissent sembler identiques, il est nécessaire d'en connaître la différence.

Le changement climatique est l'évolution de la température et du climat au fil du temps. La terre est en constante évolution, et même avant l'arrivée de l'homme, il y a eu des processus de changement climatique sur la terre dus à des causes naturelles. Toutefois, de nos jours, le changement climatique est provoqué par l'être humain...

L'ère de l'ébullition planétaire fait toutefois référence à une période historique caractérisée par des températures record. Nous ne savons pas encore combien de temps durera cette ère, mais on s'attend à ce qu'elle continue à s'intensifier si des décisions visant à la modifier ne sont pas prises au plus tôt.

Ainsi, la différence entre le changement climatique et l'ère d'ébullition mondiale est que le premier terme fait référence à un processus qui peut être naturel ou anthropique, tandis que l'ère d'ébullition mondiale fait référence à une période spécifique de l'histoire.

Dans l'article suivant on vous dit tout sur les conséquences du changement climatique !

Tant pour les individus que pour la biodiversité, les conséquences de ce bouleversement sont drastiques. Les voici:

• Augmentation des incendies de forêt : la hausse des températures augmente la probabilité des incendies de forêt, qui dévastent de très grandes zones naturelles. Durant le début de l'ère de l'ébullition, il y a surtout eu des incendies en Afrique du Nord et dans le sud de l'Europe. Ces incendies ont également progressé dans des zones habitées, mettant en danger leurs habitants.
• Perte de résilience des écosystèmes : l'environnement naturel ne peut pas répondre aux changements radicaux qui se produisent en quelques années et il perd donc sa capacité à se renouveler face aux perturbations. En d'autres termes, ils deviennent plus vulnérables aux risques futurs.
• Perte de biodiversité : dans le même ordre d'idées, les espèces perdent leur capacité à s'adapter à des changements aussi radicaux.
• Insécurité alimentaire : la hausse des températures s'accompagne de sécheresses qui menacent les systèmes agricoles qui nourrissent l'humanité.
• Certaines communautés sont vulnérables aux moussons : les pluies déclenchées par le déséquilibre climatique ont affecté les communautés vulnérables par de fortes pluies torrentielles qui emportent les gens, leurs maisons et leurs sources de travail.
• Stress thermique : les températures élevées constituent un risque pour la santé car elles peuvent provoquer des évanouissements, en particulier chez les personnes à risque telles que les personnes âgées et les enfants.
• Réchauffement des océans : ce réchauffement met en péril l'ensemble du cycle de l'eau et, bien sûr, les espèces qui vivent dans les océans, ainsi que les sources d'emploi qu'ils génèrent.
• Augmentation de 1,5°C de la température atmosphérique par rapport aux niveaux préindustriels : cela peut sembler peu, mais il s'agit en fait d'un point de basculement où le risque d'incendies, de sécheresses et d'autres catastrophes naturelles augmentera.

Dans l'article suivant on vous dit tout sur le réchauffement climatique !

Il faut absolument tenir un registre du climat afin de voir et d'analyser les évolutions environnementales. Certains ont l'impression que cette mesure est faite pour baisser le moral des troupes et ainsi prouver que le monde va vraiment mal, mais, en réalité, les relevés et mesures servent à être vigilant et à prendre des mesures avant que le problème ne progresse davantage.

Il existe donc des solutions pour arrêter l'ère de l'ébullition mondiale en agissant sur le climat. En voici quelques-unes :

• Décisions gouvernementales : le passage à l'énergie verte contribuera à réduire les gaz à effet de serre ce qui permettrait, en théorie, d'avoir des émissions nulles. Étant donné que presque toutes les activités humaines nécessitent de l'énergie, l'impact du secteur de l'énergie est important. C'est l'un des principaux objectifs de l'Agenda 2030 des Nations unies, mais malheureusement, de nombreux pays doivent encore s'améliorer et diminuer leur dépendance aux combustibles fossiles.
• Promouvoir des habitudes à faible impact environnemental au niveau personnel : s'il est vrai que les gouvernements et les industries ont le plus grand impact, il est vrai que les individus ne sont pas non plus dépourvus de capacité d'action. La réduction des produits animaux dans le régime alimentaire réduit l'empreinte carbone de deux tiers, l'utilisation des transports publics produit 28 grammes de CO2 par passager, tandis que les transports privés émettent 157 grammes par personne.

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