Protocoles environnementaux : définition et exemples

Les protocoles environnementaux établissent des accords et des initiatives visant à réglementer différents problèmes environnementaux qui affectent à la fois la santé des personnes et la survie d'autres êtres vivants et de leurs habitats. Ces protocoles peuvent être conçus comme des accords nationaux et internationaux, dans le but d'améliorer les conditions de vie environnementales d'une région spécifique ou, au contraire, au niveau mondial.

Chacun des différents protocoles environnementaux que les êtres humains ont élaborés au cours de l'histoire a un support juridique, c'est-à-dire qu'ils sont basés sur l'application de différentes lois et réglementations qui garantissent la réalisation correcte des objectifs détaillés dans chaque protocole.

Ainsi, diverses organisations gouvernementales internationales, telles que les Nations unies et l'Organisation mondiale du commerce (OMC), sont chargées de gérer et d'examiner le respect légal et obligatoire des protocoles environnementaux par tous les pays qui ont participé à ces protocoles et se sont engagés à en respecter les objectifs.

Voici quelques exemples des protocoles environnementaux les plus importants et les plus remarquables, dont beaucoup sont essentiels à l'objectif ultime de protection de l'environnement, des êtres vivants et de la planète Terre dans son ensemble.

De nombreux et divers protocoles environnementaux ont été établis à ce jour, dans le but de protéger la vie sur Terre et de garantir la survie des générations futures des différentes espèces qui peuplent la planète. Parmi ces protocoles environnementaux, on note :

• Protocole de Madrid (Espagne, 1991) sur la protection de l'environnement relatif au traité sur l'Antarctique. Dans cet autre article de ProjetEcolo, nous parlons du Traité sur l'Antarctique : définition et stipulations.
• Protocole de Cartagena (Colombie, 1999) sur la biosécurité.
• Protocole de Göteborg (Allemagne, 1999) sur la réduction de l'acidification, de l'eutrophisation et de l'ozone troposphérique.
• Protocole d'Aarhus (Danemark, 1998) sur les métaux lourds.
• Protocole d'Helsinki (Finlande, 1985) sur la réduction des émissions de soufre.
• Protocole de Montréal (Canada, 1989) relatif à des substances qui appauvrissent la couche d'ozone.
• Protocole de Kyoto (Japon, 1997) sur le changement climatique et la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Le célèbre Protocole de Kyoto, connu dans le monde entier, est un protocole environnemental rédigé par la CCNUCC (Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques). Il s'agit d'un accord conclu entre plusieurs pays ou nations, c'est-à-dire qu'il est international. Concrètement, 187 pays du monde entier se sont engagés à réduire les émissions de 6 des principaux GES ou gaz à effet de serre à l'origine de la forte accélération du réchauffement climatique : le méthane (CH4), l'oxyde nitreux (N2O), le dioxyde de carbone (CO2) et trois gaz industriels fluorés, à savoir les hydrofluorocarbures (HFC), les perfluorocarbures (PFC) et l'hexafluorure de soufre (SF6). Le protocole de Kyoto a été rédigé dans la ville du même nom (Kyoto, Japon) en 1990, mais il n'est entré en vigueur qu'en 2005.

L'initiative internationale lancée par le Protocole de Göteborg (Allemagne) en 1999 visait à réduire l'acidification et l'eutrophisation, ainsi que l'ozone dans la troposphère.

Entré en vigueur en 2005, il est devenu l'un des protocoles environnementaux les plus importants, axé sur le contrôle et la réduction des émissions de gaz tels que le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d'azote (NOx), les composés organiques volatils (COV) et l'ammoniac (NH3), causés par différentes activités anthropiques, qui ont des effets nocifs dangereux sur la santé, les écosystèmes naturels et les cultures.

Parmi les protocoles environnementaux axés sur la protection et la conservation d'une seule région spécifique de la planète, le Protocole de Madrid se distingue. Il s'agit d'un protocole complémentaire au Traité sur l'Antarctique signé précédemment, qui vise à étendre la protection de l'environnement au continent Antarctique, avec un intérêt particulier pour les écosystèmes associés au continent blanc.

Le protocole de Madrid a été signé dans la capitale espagnole en 1991. Il est entré en vigueur en 1998 et devrait être révisé d'ici 2048. Ses principaux objectifs sont l'interdiction de toute exploitation des ressources minérales de l'Antarctique (à l'exception de la recherche scientifique), ainsi que l'évaluation et le contrôle de toutes les activités menées sur le continent, y compris le tourisme.

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